je l’avoue humblement, oui, je fais un rejet… qui n’a rien de seulement intellectuel, car tout mon corps se révulse… On ne peut de surcroit me faire le procès de cette caste victimaire, quant à mon éventuelle appartenance au camp de la vieille garde, puisque je n’y suis pas, et n’ai rien vraiment, d’un éléphant du PS… Mais jugez en par vous-même :
« Ségolène est habitée par quelque chose, elle a une lumière intérieure. » (Dominique Besnehard). C’est cela même, oui… Ses élans de mysticisme scéniques habilement soulignés de petits gestes décalés, à Reims de surcroît (ville qui n’est pas neutre pour les libres-penseurs) en témoignent…
Ségolène Royal : « je symbolise le changement et même la rupture » (LE MONDE, 19.11.08). Bien entendu, chère Ségo… Voilà une dangereuse gauchiste, qui est passée en quelques semaines d’une vision économique libérale à un anti-capitalisme de bon aloi par temps de crise, sans que quiconque ne s’en émeuve… Voila une gauche de conviction, ma foi fort respectable…
« Royal prend la défense de Georges Frêche… » Alors là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase… de Soissons. Je ne veux plus de cette soi-disant gauche là. Car défendre quelqun qui a prétendu que les harkis étaient des sous hommes, et qu’il y avait trop de noirs dans les équipes de football, là, je craque, et mes valeurs morales, qu’on peut juger un tantinet désuètes certainement, se réveillent et crient : STOP !!!
2 réflexions sur “Sainte Ségolène, mère de dieu… ou Evita Peron ?”
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