;
Là où l’époque réclamait un syndicat de combat, on nous bassine aujourd’hui avec une association de travailleurs réformistes conduite par un technicien à la coupe démodée qui aligne la position de son vulgaire lobby sur ce que le gouvernement attend, accepte, concède du bout des lèvres. Et rien d’autre.
Faire dans le syndicalement correct apparente à présent cet autrefois fier syndicat fait de luttes et de victoires sociales respectables à cette autre Con.fédération com-promise que tant de gens honnissent quand ils en ont vraiment besoin (je sais de quoi je parle…) et que leur patron leur marche impunément dessus la tronche en pouvant se permettre de surcroît de se réfugier derrière la sainte légitimité acquise par le fruit (souvent petit, acide, tout vert et plein de trous…) de la négociation paritaire. Soi disant.
J »espère que cette aimable confrérie connaitra le même sort – le seul qu »elle mérite – dans les entreprises que celui de sa cousine… Qu’elles soient grandes ou plus petites.
Quant au secteur public… Qu’il les con-chient. Rendez vos cartes et achetez plutôt des chocolats pour vos mômes. C’est bientôt Noël et les temps sont rudes…
Résistance ! Aux palabres inutiles. Et vive l’action.
.
Journal d'un #antifa (parmi d'autres) 
Pff… Tu ne fais que relayer la polémique ridicule selon laquelle Thibault serait proche de Sarkozy, une polémique lancée par une poignée d’opposants, quelques dizaines de personnes les copains de Delannoy.
Mais les délégués ne se sont pas laissés manœuvrer par quelques médias qui tels des vautours se sont vautrés sur cette polémique, et ont réélu Thibault avec 77% des voix.
Je ne te félicite pas pour ce billet.
J’aimeJ’aime
@stéf : je ne dis pas que Thibault est proche de Sarkozy (où vois tu cela écrit ?). Simplement, c’est une analyse soulignée par d’autres selon laquelle la CGt prend un tournant réformiste qui n’était pas le sien auparavant. Même des syndicalistes CGT majoritaires l’ont également déploré pendant le congrès, et s’inquiètent de cette nouvelle orientation.. je ne relaie donc aucune polémique ; je m’élève contre une inflexion vers une ligne qui n’est pas franchement d’opposition , nuance. Je fais mon job, voila tout.
J’aimeJ’aime
Je suis un ancien de la CGT (et toujours à la CGT en tant que retraité) les luttes que nous avons menées c’était du pur et du dur on s’appuyait sur la lutte des classes que la bourgeoisie par une belle bataille médiatique a su enlever.
Analysons bien à qui profite le crime?
Je cite ce que tu écris plus haut: c’est une analyse soulignée par d’autres selon laquelle la CGt prend un tournant réformiste qui n’était pas le sien auparavant. Même des syndicalistes CGT majoritaires l’ont également déploré pendant le congrès, et s’inquiètent de cette nouvelle orientation..
Par contre quel est ton job??????
J’aimeJ’aime
ça me fait penser que Thibault avait dit quand il avait été élu la 1ère fois qu’il ne ferait pas plus de deux mandats… Résultat, on a une CGT installée, institutionnalisée qui se contente au niveau national de grèves de 24 heures , lesquelles finalement servent de soupapes de sécurité pour faire baisser la pression de la rue et le mécontentement des gens…
Bilan de Thibault : le mouvement ouvrier va de défaites en défaites depuis plus de quinze ans… Il y a de quoi contester la stratégie de la direction de la CGT !
J’aimeJ’aime
@Magat : mon job ? La vigilance face aux forces de l’argent et la protection des plus fragiles, résumé vite fait. La CGT, si elle ne s’oppose plus avec virilité et travaille à présent sur un registre plus intellectuel de négociations et de propositions prendra un tournant réformiste qui n’ira pas dans le sens de l’intérêt des travailleurs…. et des chômeurs. je maintiens, persiste, et signe. Ce gouvernement là ne comprend que la force. Et encore…. Il convient d’imaginer des formes de lutte plus spectaculaires et symboliques qui oblige le conglomérat UMP, MEDEF, grandes fortunes à re culer en se rappropriant des droits acquis de haute lutte, sur lesquels les syndicats ne cessent d’abdiquer. Retraites, droit du travail, protection sociale, multiplication des taxes…. les exemples sont hélas nombreux.
J’aimeJ’aime
@Stef : effectivement, il est difficile de faire entendre un autre son de cloche que celui des aficionados de Thibault. Mais il n’est jamais bon qu’un chef reste trop longtemps à la tête de quelque structure que ce soit. Les conséquences sont toujours négatives, et pour lui même et pour les autres… Et par ailleurs, je ne trouve pas cela très démocratique, quels que soient les pourcentages de réélection annoncés dans les médias… Delannoy a bien fait selon moi (et ils ne sont pas que quelques uns comme tu le dis… les autres n’osent simplement pas faire entendre leurs divergences : il faut du courage, de plus en plus, pour s’opposer aux discours usuels) d’exprimer une autre orientation possible. Selon moi, le réformisme mène à l’impasse et au phagocytage par les puissances dominantes : politiques, financières, syndicales, technocratiques, et patronales. Seule une opposition musclée permettra de retrouver des acquis sociaux perdus par couardise de la plupart des syndicats qui n’ont pas encore compris en face de qui ils étaient et à quel point l’adversaire a changé de forme et de tactique. Il nous faut un syndicalisme plus opposant, et je ne suis pas le seul à le dire et à l’écrire. Un syndicalisme de combat, et non un syndicalisme technocratique comme celui représenté par Thibault. Soit honnête, Stef, reconnais-le, cet homme là ne sait pas se battre, cela se voit !
Ps. Pour ceux qui ne savent pas qui est Delannoy, voir un bref aperçu ici : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Valenciennes/actualite/Valenciennes/2009/12/13/article_l-irreductible-metallo-s-attaque-au-bast.shtml
J’aimeJ’aime