Des régions en rose et vert… Oui, mais pour quoi faire ?


C’est bien beau de chanter victoire et de s’auto-congratuler en niant la réalité…

Mais faudrait voir à revenir un peu sur terre et regarder tout cela de plus près : le PS est en fait très affaibli et ne doit son salut qu’au mariage de raison avec les verts, dont on ne saurait dire avec certitude s’ils sont vraiment de gauche ou pas. Probablement ni plus ni moins que le PS…

Par ailleurs, emporter des régions, oui, ok, pourquoi pas… Mais enfin : pour quoi faire ?

Je ne saurais oublier en effet avec une certaine amertume que ce fut le cas également en 2004… et que le PS n’en a rien fait, de sa victoire… Chaque région ne s’est-elle pas contentée de tenter (chacune selon ses moyens) de tirer la couverture à soi,  en matière de tourisme, d’économie ou de promotion, celle-ci étant forcément plus belle et dynamique que celle là…

Ce qui a pourtant manqué cruellement, c’est bien une politique globale de concertation régionale, qui aurait permis de constituer un réel contre-pouvoir.

Et jusqu’à preuve du contraire, tel ne fut pas le cas…

Et moi, en bon athée que je suis, je reste fidèle à Saint Thomas : je ne crois que ce que je vois : une politique libérale trans-partis, plus ou moins teintée de social ou de souci environnemental.

Et cela n’a manifestement pas suffit à séduire la moitié des français qui n’ont pas voté. Il leur faudrait probablement pour cela un programme plus alléchant… Il nous manque certainement une part d’utopie qu’aucun parti n’a encore su réinventer.

Et surtout pas le parti de gauche… qui me laisse comme un goût amer dans la bouche et le coeur…

Résistance ! à la compromission…

6 réflexions sur “Des régions en rose et vert… Oui, mais pour quoi faire ?

  1. Pourquoi le Parti de Gauche vous laisse-t-il un goût amer dans la bouche ?
    Cela dépend de ce qu’on entend par « combat » : protester, vouloir tout changer, prendre toute alliance pour une compromission… ou bien avancer pas à pas et construire l’espoir à gauche. C’est un travail de longue haleine, qui passe par la participation au pouvoir, eh oui, avec le PS… mais dans l’autonomie et même l’indépendance : par exemple, en Rhône-Alpes, il y a eu union de la gauche pour le 2nd tour, mais pas de « contrat de mandature » qui aurait obligé le Front de Gauche à voter toutes les propositions des socialo-écologistes (qui ne sont en fait ni l’un ni l’autre… en tout cas pas de la gauche de combat et de transformation).
    C’est bien le Parti de Gauche qui sera le pivot de l’autre gauche dans les mois et les années qui viennent, et son objectif reste le même : la révolution par les urnes ! Donc en premier lieu, la lutte contre l’abstention dans les quartiers populaires : travail long, ingrat mais nécessaire. Tu nous rejoins ?

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  2. « Des régions en rose et vert…
    Oui, mais pour quoi faire ? »

    Un programme commun avec un Mitterrand bis ?
    Bonjour l’avenir…

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