Woerth, le vampire de nos retraites

(je sais, ceci n’est pas un vampire !)

Histoire de jeter à la figure tout le mépris que ce gouvernement a pour ceux et celles qui triment et (de moins en moins hélas…) votent, voilà que j’apprends avec stupéfaction à l’occasion du premier jour de débats sur la réforme des retraites que ceux-ci vont se dérouler à huis clos. Même l’UMP s’en émeut (c’est pour dire !), pendant que l’inénarrable¹ Monsieur Woerth continue de vouloir avoir raison seul contre tous… en pratiquant le dialogue social a son étrange façon !

Un certain Lionel Tardy, Député UMP de Haute-Savoie (les montagnards sont !) va même jusqu’à s’épancher sur Rue 89 en disant tout le mal qu’il pense, à juste titre, de cette façon de faire la démocratie : dans le noir…

je fais là allusion à cette aussi belle que pertinente citation d’Agnès, du Monolecte , sur Twitter :  » la fausse démocratie est un vampire qui a peur de la lumière »…

Effectivement, le vampire se montre aujourd’hui sous son vrai jour, juste après l’affaire Bettancourt… ça la fout mal !

Et maintenant, on fait quoi ? On se résigne en jouant avec le simulateur² de retraites du Ministère ?

Ou on se retrouve ici, en attendant le 7 septembre ?

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Post-Scriptum : Agnès, si tu me lis, merci de rectifier si ce n’est pas de toi et de m’en donner la source, pour moi et ceux qui me lisent, histoire de parfaire notre culture… Sinon, et bien.. bravo ! Et merci).

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¹ clin d’oeil à Olivier Bonnet, de Plume de Presse, à propos de l’adjectif avec lequel il a eu quelques petits ennuis résumés ici

² merci à Jaheb pour la trouvaille…

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6 réflexions sur “Woerth, le vampire de nos retraites

  1. Balle des retraités

    La retraite à 62 ans et la mort c’est pour quand?
    L’Etat n’a pas fini de légiférer.
    Les plus âgés sont désormais les nouveaux cœurs de cibles. Ceux qu’on n’interroge plus pour savoir sur quel pied danser.
    Fatalistes et défaitistes, ils ne se regardent plus qu’à la télé, qui leur affirme que chacun fait ce qui lui plaît à condition d’être le premier à sortir la tête du panier. Panier de crabes qu’ils ont eux-mêmes confectionné.
    Apeurés et sans plus aucune envie de lutter.
    Ils n’ont plus que des larmes à verser sur leur ultime raison d’exister : la fraternité. Contre laquelle ils ont toujours voté.

    http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20retraite

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  2. A huis clos, bien sûr, l’enfer c’est les autres.

    « (je sais, ceci n’est pas un vampire !) »

    C’est Méduse, sculptée dans la porte du 47 rue Vieille du Temple, à Paris.

    Woerth n’en est peut-être (on dit seulement « peut-être ») pas moins assoiffé de _sang_ et son origine ethnique a du _sens_. On confond souvent ethnie, race, religion. Les races n’existent pas : j’ai évoqué brièvement et clairement la question. Dans une ethnie, tout le monde ne partage pas la même religion : les Persans sont bien persans, ils ne sont pas forcément musulmans.

    Le peuple de Woerth est celui de Sarkozy, catholique converti et, de ce fait, chanoine (honoraire) de Latran (même s’il n’est pas très catholique, comme on dit).

    Il faut parfois, il faudrait toujours, dire la vérité.

    Le site de « plumedepresse »semble ne pas être accessible. Une histoire d’adjectif ?

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  3. @lou, tiens, je ne connaissais pas l’origin de Mr Woerth… t’es sûr de ton coup ? Quant au lien vers Olivier Bonnet, chez moi, il fonctionne bien je viens de vérifier… Bonne journée à toi.

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  4. Quelques précisions sur Woerth.

    Il convient de bien distinguer ethnie (on peut dire peuple, ce n’est pas gênant), religion et race.
    Ensuite, on se demandera quel intérêt présente une remarque sur l’origine ethnique des personnages.

    Les races n’existent pas, c’est un concept qui ne peut être défini d’aucune manière :

    http://www.libellus-libellus.fr/article-22743483.html

    On peut parler d’ethnies (parentés reconnues par des études généalogiques). On peut parler de civilisations (je tiens au pluriel, alors qu’on ne devrait parler de culture qu’au singulier, parce que la culture est en partage universel, c’est l’aptitude au discernement ; si l’on parle de culture générale, on évoque plutôt une somme de connaissances acquises ; on ne devrait pas dire « les cultures des banlieues », mais « notre culture », puisque c’est une aptitude et non une capacité ; on pourrait dire « les civilisations qui se côtoient », dans les banlieues ou les bords de plage, à la saison).

    L’appartenance généalogique à une ethnie n’implique aucun choix religieux. Certes, de nombreux Siciliens sont catholiques, de nombreux Algériens sont musulmans, mais on est dans l’ordre du choix, même s’il est orienté par la civilisation de référence.

    Ainsi, Woerth, Sarkozy, Balkany (on ne va pas prendre trois pages pour les nommer tous) sont catholiques ou chrétiens (plus ou moins bons fidèles, peu importe) et s’inscrivent dans le peuple juif.

    Pour Woerth et Bettencourt, ce n’est pas simple.

    L’héritière « Bettencourt-Meyers » est bien juive par son mariage. Pour le grand-père, Schueller, on peut seulement dire que le nom est attesté chez des Juifs mais également chez les Goyim (terme juif – peu aimable aujourd’hui).

    Woerth est un nom hautement attesté en Alsace dans le peuple juif.

    Pourquoi souligner et signaler l’origine ethnique des uns et des autres ?

    Giscard, dont je ne soutiendrai pas la défense, n’a, semble-t-il, jamais favorisé les Auvergnats.

    Sarkozy s’est entouré d’une mafia juive, dominante au gouvernement comme dans sa majorité parlementaire. Il a même recruté des frères dans d’autres mouvements politiques. Bernard Kouchner est un Juif, au sens ethnique et généalogique.

    Woerth est indéfendable, moralement, mais il ne sera pas viré.

    Philippe Val a été choisi pour diriger France Inter et développer l’hégémonie de la familia.

    Il en a déporté un paquet depuis son arrivée. Il avait fait ses débuts sur Siné. Et puis, le 20 mars 2006, sur LCI, entre 9h et 10h, dans « On en parle », il avait déclaré : « Etre Juif, ce n’est pas un choix ». On ne saurait mieux dire. Il a eu son salaire.

    Et Rémy Pflimlin, doit-on le dire ?

    @ Des pas
    « Je confirme : bel air ! »

    Nous nous connaissons et je reconnais ton allusion à Montesquieu : il a bien l’air persan. Mais d’aucuns pourraient mal lire. La Toile est peuplée d’analphabètes (et de malfaisants – ce pour quoi Libellus est au point mort).

    Ce que tu dis s’appliquerait à Mark Zuckerberg qui s’est fait raboter le nez :

    On peut être pirate, milliardaire et honteux – là, on ne comprend pas pourquoi. Il aurait pu changer son nom en « Sugar ». Avec FaceBook, un concept qu’il a commercialement développé, c’est entendu, mais qu’il a piqué à un copain (le procès est en cours), il s’est bien sucré : – ) ou plutôt : – (((

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