les sondages ne font pas (plus) l’opinion

Un seul conseil, si je peux me permettre, aux gens bien intentionnés, mais qui me semblent victimes d’une certaine guerre de la communication que j’évoquais dans l’un de mes  derniers billets :

les sondages ne valent pas réalité, comme l’illustre bien le billet de G. Birenbaum, auquel j’emprunterais le même argument s’il me fallait convaincre. Sans parler de cette lepénisation des esprits qui ne s’arrête pas à Jean-Marie, la preuve en est ici, ce en quoi je le rejoins aussi.

 Mais je préfère attendre le contrordre, c’est-à-dire un nouveau sondage à la méthodologie moins sujette à caution, afin d’éviter le désordre…. Même si l’on sait ce que valent les sondages, et sans qu’il s’agisse aucunement de mettre la tête dans le sable. Oui la gauche toute entière a sa part de responsabilité.

 De toute façon, il  serait certainement plus sage, plutôt que de crier au loup, de lutter au quotidien, avec de vrais arguments, pied à pied, face au FN… et à cet UMP là qui lui ressemble de plus en plus étrangement. Au point que les électeurs préfèrent effectivement, selon la formule consacrée, l’original à la copie…

 Moi, je retourne à la mienne, histoire de continuer à peaufiner mes arguments. La suite au prochain épisode.

  

Pour aller plus loi : le travail déjà accompli…

 –         le parfum dégueulasse du rejet de l’étranger

–         Antifa viscéral

–         Gauchedecombat au collectif national

–         Pourquoi Marine Le Pen est l’ennemie des travailleurs (et des chômeurs)

–         Mélenchon/Le Pen : ya pas photo

–         Droite et extrême-droite au banc de l’évolution sociale

–         Parler avec le FN, ça l’instruit (mais c’est fatigant)

–         Laïcité, vraiment ?

–         Le Fn triche même sur les blogs

–         Quand le FN tabasse un journaliste

–         FN : le discours et les actes

–         Elle voit des minarets partout

 

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2 réflexions sur “les sondages ne font pas (plus) l’opinion

  1. Un sondage qui place Marine Le Pen en tête devant Nicolas Sarkozy, puis, après un repêchage en eau sondagière qui la place toujours en tête, c’est inacceptable, intolérable !

    Il n’est donc de bons sondages que ceux qui confirment l’équilibre entre les « mastodontes des pouvoirs », en un mot la vieille noblesse politique enracinée dans le terroir des urnes depuis des lustres, la droite de Sarkozy et la gauche de Martine Aubry.

    Un coup de vent qui déplace les organisations rhumatisantes de l’accaparement de la vie politique par les professionnels satisfaits de leurs échanges convenus dans la distribution des pouvoirs et c’est la terreur dans le thermomètre !

    Ségolène Royal, dont la balise de détresse n’émettait plus aucun signal, clignote un désespéré : « les sondages font partie de la manipulation de l’opinion. »

    Ce cher Mélanchon, le musicien populaire des fêtes à bretelles d’antan, troque l’accordéon pour le pipo et sifflote un : « c’est une opération de pipo purement commerciale ! »

    Pour Filon, le raide, « c’est un sondage douteux ».

    Pour Jean-Louis Bianco, l’énarque néologiste, c’est l’occasion de dénoncer la « sondocratie » et de réclamer une loi ! Une loi de plus dans le pays où l’on n’applique plus les lois…

    La vérité c’est qu’ils sont tous des sonnés du sondage. Ils ne voient même pas que la commission des sondages n’a rien trouvé à redire sur la méthodologie de l’enquête !

    Alors que signifient ces réactions de mauvais perdants ?

    – Que « le peuple » n’est fréquentable que lorsqu’il donne raison à l’establishement.

    – Le peuple appartient à cet establishement

    – Le peuple doit obligatoirement jouer le jeu, s’extasier et s’exprimer toujours de la même manière de façon que dure un système politique de propriétaires connivents.

    Il y a quelque chose de fort dans le refus agité de ce sondage : c’est le refus de la réalité, le refus d’entendre, le refus du refus !

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