L’Informatrice, naissance d’une légende… Ou simple fake ?

 

« Je suis un personnage qui intrigue, fascine, irrite. Je pratique un journalisme atypique, impertinent, décalé. »

L’informatrice, sur son blog.

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 Depuis quelque temps est apparu sur twitter un compte qui intrigue. C’est le but. Le jeu serait de savoir qui se cache derrière cette curieuse (fausse) identité : est-ce une seule personne ? Plusieurs ? Homme(s) ? Femme (s) ? Vraiment journaliste ? Ou tout autre chose… Et pourquoi pas un(e) ou une intrigant(e) qui tenterait de semer la zizanie en perspective des présidentielles, afin de jeter l’opprobre sur les candidats qui ne lui plaisent pas… Un avatar de quelque parti politique présumé… comme le suggère l’ami Antenne relais, qui ne goûte manifestement pas la plaisanterie  ?

 Inutile de s’énerver. Moi, je parie pour le fake d’un(e)  inconnu(e)  qui veut se faire mousser artificiellement. On passe aux votes ?

 En tous les cas, les journalistes, les vrais, apprécieront… Quelques extraits pur sucre :

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Linformatrice L’informatrice zélée

Les gens en ont marre des clichés véhiculés par les journalistes sur les quartiers populaires. Je ne fais que transmettre!

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Linformatrice L’informatrice zélée

Ah, j’allais oublier. Les journalistes ne connaissent rien des réalités des quartiers populaires, car la plupart n’y vivent pas.

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Linformatrice L’informatrice zélée

Voilà, j’en ai terminé. Je sais que je ne vais pas me faire des amis. Mais ça je l’avais déjà intégré lorsque je suis apparue sur Twitter!

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Linformatrice L’informatrice zélée

Conclusion: la profession a  2 choix. Vivre dans ses certitudes et faire parler l’esprit corporatiste. Ou bien se remettre en question.

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Linformatrice L’informatrice zélée

5° Il est scandaleux que les journalistes tentent systématiquement d’orienter les choix politiques des Français sans respecter leur liberté.

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Linformatrice L’informatrice zélée

4° Il est scandaleux que des journalistes qui se disent indépendants participent à des dîners mondains.

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Linformatrice L’informatrice zélée

3° Les journalistes ne sont pas neutres dans leur manière de transmettre l’information. Ils ont même tendance à la manipuler.

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Linformatrice L’informatrice zélée

2° Les journalistes demandent aux Français d’accepter les sacrifices sans qu’ils s’en imposent eux-mêmes.

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Linformatrice L’informatrice zélée

1° Les journalistes défendent le sytème et la pensée dominante. Leur connivence avec la classe politique est insupportable, inacceptable.

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LinformatriceL’informatrice zélée
J’aimerais que certains confrères cessent de juger mon travail qui est sérieux et rigoureux. Qu’ils évaluent d’abord leur propre utilité!
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LinformatriceL’informatrice zélée
Aussi je vous informe que vous êtes conviés à répondre, dès demain sur mon blog, à la question suivante: la presse vous manipule t-elle?
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 Il serait intéresssant de savoir ce qu’en pensent un échantilllon d’intéressés  représentatifs des deux milieux : twitter, et le journalisme, non ? Guy, Rosselin, par exemple, un avis ?

Post scriptum : on me glisse à l’instant dans l’oreillette que les followers de l’Informatrice ne sont pas tous blancs comme neige…  Je ne anquerai pas de vous tenir informé…

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10 réflexions sur “L’Informatrice, naissance d’une légende… Ou simple fake ?

  1. Et surtout, en quelques jours, 2868 abonnés pour cette farce vivante !

    Et après ça, on dira que les twittos ne sont pas crédules…

    Suffit d’ajouter « journaliste » à son CV pour se voir gratifier d’un nombre astronomique de suiveurs.
    Twitter est vraiment le reflet de la vraie vie !
    La frime, toujours la frime…

    Mouarffff !

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  2. Ben… oui, il me semble. Quand on ouvre un espace public, mon petit bonhomme, il ne faut pas s’étonner que le public y passe de temps à autre.

    Du reste, vous en êtes ravi, n’essayez pas de faire croire le contraire !

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  3. Je ne suis pas le compte de @linformatrice et remarque ici au sujet des “quartiers populaires” cette précaution: «Les journalistes ne connaissent rien des réalités des quartiers populaires, car la plupart n’y vivent pas.».
    1/j’aimerais bien connaître la définition de “quartiers populaires”, car à mon sens cela tend de plus en plus vers les quartiers dit “mixtes”…
    2/en revanche, si @linformatrice veut parler des “quartiers”, au sens des 700 quartiers du ministère en charge de la Politique de la Ville, alors là presque personne n’y vit. Dans le mien, par exemple, il y avait un gars de Radio-France, mais il a quitté dès qu’il a pu, vers 2001/2002. La vie en quartiers Politique de la Ville n’est pas une fin en soi, pas une nécessité, mais revêt un caractère fort pratique lorsque l’on traite majoritairement de sujets société.
    J’y ai aussi commencé ma carrière, en Guadeloupe, en sous-louant un 2P dans une HLM à 200m du ghetto, où j’étais le seul blanc de France métropolitaine.
    Pour avoir des tuyaux il n’y a rien de mieux. Pour s’«insérer» dans le vie locale, pareil. Pour ne pas/plus avoir de vie privée, tout pareil. Donc dans ce cas on fréquente moins les confrères. Cercle vicieux, mais faut savoir ce que l’on veut.

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  4. C’est tout du bidon. Je l’ai déjà confondue sur son site. Cependant, rien n’est encore clair sur ses intentions. A suivre donc (en tout cas déjà plusieurs articles sur elle c’est la gloire !).

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