Intérimaires, courage : fuyez Triskalia !
Tous les jours, comme si besoin en était (l’écœurement des scandales politico-économiques qui s’accumulent dangereusement est déjà si présent !), un fait divers supplémentaire vient en rajouter sur le registre du cynisme patronal guidé par un excès de cupidité totalement amorale. Ici, nous sommes en face de trois (anciens) salariés du groupe agroalimentaire breton Triskalia, dont le site nous accueille avec de belles annonces bien rassurantes :
Pourtant, malgré ces belles précautions communicantes, ces employés accusent leur ancien employeur « d’avoir pulvérisé un produit chimique interdit sur les céréales qu’ils transportaient. » Ce produit, c’est le Nuvan Total, un produit effectivement dangereux retiré de la circulation en 2006. Dans la bande sonore qui suit, l’un des salariés raconte qu’il lui a suffi de poser ses vêtements de travail près de l’aquarium pour retrouver ses poissons morts…
Malgré cette infraction qui a mis en péril la santé de ces salariés, au point de les voir déclarés inaptes par la médecine du travail, le procureur a classé l’affaire sans suites, ce qui m’étonne fortement. J’aimerais bien en savoir plus de ce côté là… Si quelqu’un de bien informé peut me renseigner… Un employeur peut-il donc utiliser n’importe quel produit interdit sans la moindre sanction ? Voilà qui est plus que choquant.
Licenciés l’été dernier, selon France Info, l’entreprise affirme de son côté qu’elle y a été contrainte parce qu’ils « auraient refusé toute proposition de reclassement ». Le coup est classique. Que l’on nous dise clairement quelle affectation on leur a proposé et nous jugerons sur pièce.
Voilà qui me semble illustrer de bien triste manière la devise mutualiste de Denis Manach (président de Triskalia) : «Être plus fort ensemble»… Je vous propose donc de la rendre plus vivante en lui adressant une demande d’information au sujet de cette affaire… Posez lui par exemple la question de savoir si sa société tellement coopérative utilise toujours ce produit malgré son interdiction, et combien d’intérimaires transportant des céréales ont été incommodés également… au point de ne plus pouvoir travailler et d’être remerciés eux aussi ?
Pour les joindre, leur rendre une petite visite :
Tél : 33 (0)2.98.25.30.00
Pour suivre ce dossier après la publication du billet, les nouveaux événements et articles :
Plouisy (22). Des salariés de Triskalia crient à l’intoxication aux pesticides (Ouest France)
Un nom pareil, ça sent l’agroalimentaire sans complexe qu’on cherche à faire passer pour un truc sympa et local.
J’aimeJ’aime
Mail envoyé, si j’obtiens une réponse, je fais suivre.
J’aimeJ’aime
Affaire Karachi : « Si Sarko passe pas, ils sont tous morts ».
En plaçant sur écoute un portable de Thierry Gaubert, la police capte, le 19 juillet, une conversation entre sa fille, Nastasia, et un ami, David C., portant sur les révélations que la femme de M. Gaubert pourrait faire à la police.
– Nastasia : « En fait, ils ont trouvé un compte aux Bahamas, et euh… mon père l’avait mis au nom de ma mère. »
– David : « Oui, oui. »
– N. : « Donc voilà. Il a dit à ma mère : si tu craques euh…, toute la famille saute, on saute tous (…) Il lui a dit euh… vraiment, on est dans la merde. »
– D. : « Putain. »
– N. : « Ouais. Et euh… personne pour l’aider parce que euh… Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si euh… Sarko ne… ne passe pas au deuxième tour, euh… lui aussi est (inaudible) dans la merde et personne ne l’aide. Il a dit… Mon père, il a dit à ma mère : personne m’aidera. Parce que tout le monde est dans la merde (…). Sarko, il veut même pas l’aider. Enfin là, ça va encore, mais si… si Sarko il passe pas en 2012 euh…, vraiment, ils sont tous dans la merde. »
– D. : « Ah là je crois que si Sarko il passe pas, ils sont morts. »
– N. : « Ah ouais. Tous. »
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/23/affaire-karachi-si-sarko-passe-pas-ils-sont-tous-morts_1576938_823448.html
J’aimeJ’aime
Des documents découverts chez Gaubert : un transfert de 10 millions de francs.
Les policiers, qui enquêtent sur le financement controversé de la campagne présidentielle de Balladur en 1995 dans le cadre de l’affaire Karachi, ont découvert lors d’une perquisition au domicile de Thierry Gaubert, un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et proche de Brice Hortefeux, des documents bancaires compromettants, selon les informations recueillies par Europe 1.
Parmi ces documents, se trouve un relevé du transfert de fonds effectué entre un compte bancaire en Suisse et un paradis fiscal. Un transfert de 10 millions de francs, une somme qui pourrait correspondre à l’argent en espèces considéré comme litigieux dans les comptes de campagne d’Edouard Balladur.
D’autres documents bancaires datant des années 1990-1995 ont aussi été trouvés par les enquêteurs. Particularité : ils portent la signature de l’épouse de Thierry Gaubert, Hélène de Yougoslavie.
Thierry Gaubert, a été mis en examen le 21 septembre par le juge Renaud Van Ruymbeke. Il a reconnu avoir ouvert des comptes bancaires destinés à accueillir des fonds non déclarés provenant de Ziad Takieddine, l’intermédiaire par lequel seraient passés 33 millions d’euros de commissions occultes dans le contrat des sous-marins au Pakistan, et 200 millions d’euros en marge d’un contrat avec l’Arabie Saoudite.
http://www.europe1.fr/France/Des-documents-decouverts-chez-Gaubert-E1-734125/
J’aimeJ’aime
Samedi 24 septembre 2011 :
« Mon mari allait chercher des espèces en Suisse pour les remettre à Nicolas Bazire. »
Dans un entretien accordé au Monde, Hélène de Yougoslavie, la femme de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, assure que son mari s’est rendu à de nombreuses reprises au début des années 1990 chercher de l’argent à Genève pour le remettre ensuite à Nicolas Bazire, alors directeur du cabinet et de la campagne présidentielle du premier ministre Edouard Balladur.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/24/mon-mari-allait-chercher-des-especes-en-suisse-pour-les-remettre-a-nicolas-bazire_1577141_823448.html#ens_id=1561228
J’aimeJ’aime