Peillon pète les plombs (non, Aubry n’est pas Le Pen !)

« La politique est un sport de combat mais pas forcément un sport de gentleman« …

 

Le député européen PS et soutien de François Hollande a estimé sur BFM TV que Martine Aubry,  » la première secrétaire la plus mal élue de toute l’histoire du parti socialiste « , avait « le label Marine Le Pen ». « Là nous sommes sur quelque chose qui est inacceptable. Quel système ? (…) On va commencer ça ? Si on veut employer des mots qui n’appartiennent pas à la famille des républicains, on peut le faire mais c’est sa responsabilité ».

Dans un entretien paru jeudi soir sur le site de 20 Minutes, Martine Aubry avait en effet déclaré : « Le système s’est créé son candidat et nous a matraqués de sondages ». Un terrible dérapage immédiatement sanctionné par les chiens de garde du parti…

Les propos de Martine Aubry ont ainsi été largement condamnés par les soutiens de François Hollande et par l’ancien premier secrétaire du PS lui-même. Le chef de file des sénateur PS, François Rebsamen, a ainsi accusé la maire de Lille d’utiliser « une rhétorique semblable à celle de l’extrême droite ». « Cela est inacceptable, cela doit cesser », a-t-il ajouté.

« Il faut arrêter cette escalade, je crois que c’est un dérapage ! », a déclaré de son côté Hollande, vendredi matin sur France Inter, soulignant qu’il ne voulait pas « entretenir le feuilleton ». Il est grand temps que la primaire socialiste s’achève, afin que la détestation patente entre aubryistes et hollandistes ne tourne pas à la guerre totale. (source)

L’indignation des Hollandais est bien sélective. Dire que Hollande est un candidat des médias n’est pas une insulte mais un constat. Il suffit d’observer objectivement le traitement de ces primaires par les médias et la manière dont ils ont déja scellé le sort d’Aubry… Deux poids, deux mesures ?

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3 réflexions sur “Peillon pète les plombs (non, Aubry n’est pas Le Pen !)

  1. Oui chiens de garde du parti.
    Pas grand-chose, faut pas déconner non plus, et c’est vrai qu’Hollande (candidat du système) serait plutôt le « candidat du parti », mais qu’est-ce que ça peut foutre et qu’est-ce qu’on en a à foutre.
    Le programme d’Hollande est vaseux, écartelé dans tous les sens, et drague tout le monde, il roule des palots à Valls et séduit Montebourg (on savait que l’animal n’était que très moyennement fiable), tout le monde suit car postes et responsabilités à venir dans le gouvernement.
    J’en ai franchement plus rien à foutre. ça m’emmerde.
    Jamais j’aurais pu imaginer que cette discipline noble, devienne un machin plus ou moins calculé et écrit d’avance. A quoi bon se faire chier à écrire des billets passionnés et fiévreux pendant des mois alors qu’on pourrait très biien aller faire des choses bien plus fascinantes, puisque tout le monde s’aligne presque automatiquement dès le moment venu (le « jeu » de la démocratie ?)

    ça me gonfle. méchamment. L’un dans l’autre, je ne vois rien qui m’incline à dire que de toute façon on ne se fera pas baiser. car de toute façon, l’on se fera baiser.
    Hollande (dans un petit film/mais en sourdine le gros malin) disait qu’il était plutôt d’accord pour (« durcir ») « améliorer » (bosser gratos) la situation des bénéficiaires du RSA lors des vapeurs Wauquiez, bizarrement tout le monde s’en est foutu.

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