Ne pas confondre : battre en retraite et… se battre pour nos retraites !

Publié le par GdeC

Une fois de plus, à l’instar d’autres blogueurs, et certainement plus d’un de mes cons de citoyens, je me retrouve interloqué devant tant d’inertie populaire…

 

L’absence de réaction de mes cons de patriotes sur le sujet des retraites (après tant d’autres réformes injustes) me laisse en effet sans voix. Et je me sentirais de moins en moins l’âme française si je me référais exclusivement à leur résignation sur ce dossier social fondamental.

 

Comment peuvent-ils cautionner par leur inaction un projet de société qui prétend faire travailler nos personnes âgées dans les supermarchés ou les Mac Donald alors que dans le même temps trop de nos jeunes sont agités par la colère et l’aigreur d’avoir à entrer dans la vie active de plus en plus tard par des périodes de chômage entrecoupées de boulots précaires sur une période de plus en plus longue ? Qui se termine d’ailleurs à 50 ans par vous faire savoir à demi-mots sans jamais vous le dire si clairement que vous êtes soudain devenu trop vieux pour être performant et rentable, et que votre ancienneté pèse bien trop lourd sur la masse salariale….

 

Et ce ne sont  pas les propositions du PS sur le sujet qui parviendront à me rassurer…

 

De toute façon, même pas foutus de se mettre d’accord entre eux, les socialos. Normal, je ne retire aucune ligne de mes analyses sur ce point : ce parti est dichotomisé par deux courants contradictoires, entre les sociaux-libéraux qui veulent allonger l’âge du départ en retraite, et l’aile gauche qui entend ne pas rompre le fil rouge du départ à 60 ans.

 

Je refuse en tous les cas de me résigner à travailler jusqu’à ce que mort s’en suive. Le combat vaut mieux que l’aigreur et le désespoir que nous léguons à nos jeunes.

Notre société ne devrait-elle pas évoluer vers le haut, plutôt que vers ce bas là, le seul que nous propose Sarko et toute sa clique ?

 

Résistance ! au culte de l’argent roi et de la domination des élites bouffies de cupidité…

11 réflexions sur “Ne pas confondre : battre en retraite et… se battre pour nos retraites !”

  1. Bien sûr, il suffit de taxer davantage le capital et ses revenus en vue de la retraite, de supprimer des exemptions de cotisation patronale qui ne servent à rien vis-à-vis du chômage, et éventuellement d’augmenter un peu les cotisations : toutes choses que le MEDEF refuse sans chercher plus loin.

    Tout est fait pour que des gens se tournent vers l’attrape-nigaud qu’est la retraite par capitalisation : il suffit de demander aux américains ce qu’ils en pensent. C’est un truc qui ne peut intéresser que les hauts salaires.

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  4. Se battre pour les acquis d’un système qui est en train de se casser la figure à vitesse grand V…

    Il y a des combats plus ambitieux à mener ; par exemple arracher le pouvoir de choisir soi-même son destin à ceux qui vous l’ont dérobé.

    C’est « généreux » de se battre pour les retraites, mais il faut bien comprendre que si on doit se battre, autant y aller à fond et récupérer tout ce qui nous appartient légitimement.

    Si les gens se décident à récupérer le droit souverain de la France à créer la monnaie et à en user comme bon lui semble, vous aurez déjà une arme très puissante entre les mains.

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  5. @dpp : ah bon ? Pourquoi ?
    @L’hommeDebout : erreur stratégique de ta part : pour soulever le peuple, il faut un levier. Celui des retraites en est un bon car il a une forte valeur symbolique. Essaie donc de m’en trouver un autre…

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  6. On ne va pas reprocher aux socialistes de ne pas avoir d’idées pour une fois. Ils prouvent qu’il y a des alternatives à la volonté du gouvernement de vouloir faire travailler les français plus longtemps.

    Maintenant, le PS laisse une large liberté aux français qui voudront travailler plus et aux autres de partir à 60 ans… mais avec une bien maigre retraite.

    Des avancées, des idées, un peu d’espoir…

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  7. J’en suis à me demander , qu’est ce qu’il faut qu’ils fassent pour faire bouger le peuple ! … Allez un coup de gégéne et pas sûr que çà va le réveiller 🙂

    je suis las devant cette léthargie généralisée ..

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  10. « Depuis 1983, l’Insee évalue à 9,3% du PIB les richesses qui ont glissé de la poche des salariés à celle des actionnaires. »

    Soit environ 120 à 170 milliards d’euro par an. Le déficit de la retraite, c’est 4 milliards je crois!

    Il y en a de l’argent, c’est pas un problème, faut juste le récupérer…

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