Le pire des archaïsmes, c’est le libéralisme outrancier !

Puisque cela ne dérange pas le PS de laisser les amalgames honteux s’installer dans le débat politique français dit de gauche, sans que quiconque en son sein ne s’en émeuve publiquement malgré les sollicitations des militants du parti de gauche auprès de cette si grande dame du PS (sic…), je ne vais pas me priver d’en faire autant, après tout. Le contraire relèverait d’une pusillanimité de mauvais aloi, et d’une faiblesse coupable. CSP aura eu raison de me tancer sur le sujet, je prends bien trop de gants avec des gens qui eux ne reculent devant rien et ne se posent pas tant de questions…

Cela fait donc deux jours que ce sarkozyste primaire nommé Valls nous impose un débat dont nous ne voulons pas, à gauche, et voilà que des hordes de blogueurs plus ou moins bien intentionnés (dont j’ai été, je plaide coupable) se moulent dans son sillage, bien que ce soit majoritairement pour le dénoncer. En attendant, il jubile, et s’impose médiatiquement

Va-t-on encore longtemps nous laisser de telles brêles nous dicter les thèmes du débat nécessaire ? Et donc, après la Marine si nationale, Valls, vraiment ?

Demandez donc au commun des mortels, s’ils veulent se conformer au programme du medef, seule voie que nous montre ce si droitier socialiste, entre la casse des acquis sociaux (qu’on peut toujours, effectivement, qualifier d’archaïsmes en fonction du côté de la barrière duquel on se trouve (et se retrouve…) et le retour des vieux réflexes seigneuriaux

Mais je ne laisserai personne dire que casser les horaires légaux hebdomadaires de travail, les ultimes garde-fous sociaux, le droit du travail, et les derniers remparts en termes de droits des salariés à disposer d’eux-mêmes et de leur temps personnel est la plus belle chose de la vie. Un autre monde est possible, que ce retour au servage…

Alors, quitte à me voir qualifier d’archaïque par des gens qui le sont tout autant, je les emmerde royalement !

Je ne mangerai pas de ce pain là : il sent l’herbe : folle.

L’archaïsme n »est pas là où l’on croit, mais bien plutôt à mon humble avis du côté de ceux qui considèrent que le salarié lambda n’a plus qu’un seul droit : celui de se taire et d’accepter tout et n’importe quoi sous prétexte de crise. Alors, choisissez votre camp, il est grand temps : celui des riches et des puissants, ou celui de ceux qui en ont marre de se voir tondre sans cesse… Le vrai combat est là. Et oui, il  va y avoir de la castagneLes forces en présence sont manifestement un peu trop déséquilibrées pour que nous ne jetions pas toutes nos forces dans la bataille !

 

Vive la résistance !

6 réflexions sur “Le pire des archaïsmes, c’est le libéralisme outrancier !

  1. Après le coup de la Rolex, nouvelle provoc de Séguéla : « Le salaire moyen d’un Chinois, c’est 10 % du Smic et ils sont heureux ».

    Lundi 3 janvier, sur BFM TV, Jacques Séguéla était l’invité de Ruth Elkrief pour la partie « débats » de la fin de l’émission. Face à lui, l’éditeur, blogueur et chroniqueur Guy Birenbaum.

    Le deuxième thème du débat portait sur les 35 heures, sujet remis au goût du jour par Manuel Valls, qui estime qu’il faut les « déverrouiller ».

    Invité à réagir aux propos de Valls, le publicitaire Jacques Séguéla – ami du couple présidentiel – applaudit des deux mains en disant : « Bravo, bravo ! (…) Bravo Manuel ».

    Il renchérit : « Enfin un socialiste moderne qui ose, qui dit les choses. C’est une machine à perdre, les 35 heures. C’est la plus mauvaise idée qu’aient eu les socialistes. C’est la plus mauvaise idée qu’ait jamais eu Sarkozy quand, au lieu de la défaire, il l’a détricotée en en faisant une usine à gaz ».

    Jacques Séguéla poursuit :
    « Le drame des 35 heures, c’est que ça a cassé l’idée même du travail, l’envie de travailler. Ça a cassé la compétitivité. Ça a cassé, et c’est le pire de tout, le rythme du travail. Les RTT, c’est épouvantable. Ça casse le rythme. Je suis pour de grandes vacances. Je suis pour travailler plus et être mieux payé. Il vaudrait mieux avoir une ou deux semaines de plus d’un bloc, plutôt que d’avoir des journées qui s’arrêtent et dérèglent toute la machine « .

    Le publicitaire évoque alors le cas de la Chine : « Le salaire moyen d’un Chinois, c’est 10 % du Smic et ils sont heureux ».

    http://www.lepost.fr/article/2011/01/04/2359043_apres-le-coup-de-la-rolex-nouvelle-provoc-de-seguela-le-salaire-moyen-d-un-chinois-c-est-10-du-smic-et-ils-sont-heureux.html

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