Mélenchon, hasta la victoria siempre

« Soyez réalistes : demandez l’impossible »

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On a beau se défendre, sur le terrain, marteler que c’est de la désinformation, tempêter et râler, faire savoir haut et fort, oralement et par écrit, que le seul poste que le candidat du Front de Gauche vise, c’est l’Élysée, rien à faire… La rumeur est tenace.

Pourtant, aujourd’hui, un article du Monde vient à notre rescousse, pour démontrer si besoin en était que nous ne mangeons pas de ce pain là. Ils seraient trop contents, les encore plus à gauche que moi tu meurs, les absolutistes , les tenants du vote utile que le seul c’est Hollande ou sinon gare au FN, et autres trop sûrs d’eux…

Aussi est-il nécessaire et important de le crier sur tous les tons, sur tous les toits, et sur la toile, qu’ en juin prochain Jean-Luc Mélenchon ne se présentera pas aux législatives, pas même dans la 6e circonscription de l’est parisien, celle détenue aujourd’hui par la socialiste Danièle Hoffman-Rispal, comme le voudraient certains…

Du côté du Parti communiste, qui est l’allié de l’ancien sénateur socialiste au sein du Front de gauche, on affirme également ne pas avoir eu de demande de M. Mélenchon en ce sens. Du côté du  PS, le secrétaire national chargé des élections, Christophe Borgel, explique ne pas être en discussion avec le Parti de gauche de M. Mélenchon.

A qui profite le crime ? Selon le Figaro, cité par Le Monde, l’entourage de Hollande ferait  office assez volontiers de chaise à porteur pour le bruit qui court… Histoire de discréditer un adversaire pas si marginal qu’il n’y paraît…Surtout quand on n’aime pas trop débattre sur des thèmes de fond, de manière trop concrète. Comme Mélenchon le réclame haut et fort depuis la désignation du candidat socialiste… En vain. Notamment à propos du nucléaire, comme Eva Joly, d’EELV… Un sujet marginal, lui aussi, qui n’intéresse personne ? Pas si sûr…

Et s’il n’y avait que de ce côté là… Cet argument pourri, je l’ai également entendu et vu ici même, de la part d’anarchistes libertaires, de militants d’extrême droite, et autres non encartés pressés de déconsidérer celui que personne, et surtout pas les sondages, n’attend de voir poindre le bout de son nez le soir du 22 avril 2012… Et pourtant. Notre espoir est là. Merci de ne pas le mépriser, ni le piétiner.

Et prière d’essuyer vos pieds en sortant.


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5 réflexions sur “Mélenchon, hasta la victoria siempre

  1. Et voici JLM promu au rang de « Ché… » JLM qui déclarait lui-même « n’être pas révolutionnaire » (Op-citat).
    JLM ne se présenterait pas aux législatives de l’Est Parisien…Sans blague? Ce serait une grave faute tactique si d’aventure il s’y était présenté.
    Pour notre part nous n’avons pas reproché à JLM d’être un cumulard…Nos critiques, non « ad hominem » portent sur autre chose, pour une autre vision du monde, une autre weltanschauung, au sens de Marx ou de Hegel.
    De surcroit nous ne jouons pas à ce petit jeu « je suis plus ceci ou cela que toi, c’est nous qu’on est les plus forts, les plus beaux, les plus révolutionnaires » et tout le toutim. Nous ne discréditons pas Méluch’, nous parlons, nous gueulons et voulons autre chose que la gestion pacifique et économiste du monde. Nous en discutons ici même, en nous marrant un peu comme on en discute sur nos pages…A la différence de près que nous semblons assez ouverts pour n’avoir jamais indiqué à nos éventuel contradicteurs la porte de sortie.

    Ah oui, au fait, si nous sommes visés à ce point de ton commentaire: c’est par ou?
    Steph.

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  2. En tant que porteur de mes propres opinions, je déclare que, dans les circonstances présentes, elle sont irréalisables. En conséquence de quoi, le seul candidat à l’Élysée ne peut être que Mélenchon. Face à lui, toute la droite se serre les coudes, pour mettre en avant un énarque libéral et porteur de la continuité impossible.

    Le capitalisme est mort, et il ose présenter encore des gens qui n’ont qu’une préoccupation en tête : faire perdurer l’échec pour le plus grand profit des prédateurs de ce monde. Eh bien non, il faut refuser à ces personnages hautement mortifères ce siège, important dans la mesure où il permet toutes les turpitudes comme on a pu le constater de façons plus que répétitives, journalières.

    Çà suffit ! Le capital, à la niche ! Ses valets, au pied ! Solférino en est une succursale, au même titre exactement que La Boétie*. Qu’on en finisse, et boutez-moi ces enragés de la langue de bois et de l’invective à mots couverts hors de toute possibilité de gouverner.

    * La Boétie :

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