
… Pire, il va même jusqu’à nier la réalité, en prétendant qu’il n’y a jamais eu de référendum, comme aux heures les plus sombres de l’histoire espagnole. Le franquisme n’est pas mort, visiblement. Les images de policiers enjambant des murs d’enceinte, qui brisent des portes d’écoles, à coup de masse et tentent de confisquer des urnes tournent à présent en boucle sur tous les réseaux sociaux du monde, provoquant l’indignation générale. Des vidéos comme celle-ci montrent une réalité totalement injustifiable, de violences totalement gratuites et démesurées face à des militants pacifiques. Seul(e)s des fascistes peuvent justifier cela. (Et il y en a, croyez-moi).
Libération titre que Rajoy a perdu. Mouais. C’est verser là dans un optimiste bien béat, qui ne tient pas compte des forces en présence… Comment réagissent en effet les instances européennes ? Silence gêné. Juste un petit malaise, sans gravité, qu’un peu de doxa libérale in-humaniste pourra aisément soigner. Aucune condamnation au moment où j’écris ce billet. Voilà, tout est dit. Les intérêts en jeu ne s’embarrassent pas en effet d’états d’âmes, ni de droits humains, qui deviennent de plus en plus visiblement secondaires, comme on le voit en France également avec cette loi (soi disant contre) l’antiterrorisme, qui foule aux pieds nos droits les plus fondamentaux… les considérant comme quantité négligeable, au point que l’ONU s’en émeuve. Et ici, comme en Catalogne, il va bien falloir qu’on se révolte, y compris physiquement, pour défendre nos droits, puisque ces gens là ne comprennent qu’un seul langage, visiblement. Le temps de la patience et de l’indulgence est révolu.
Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes se fracasse généralement contre le principe de l’intégrité des territoires, et plus violemment encore contre le droit que s’arrogent certains peuples, « parce qu’ils le valent bien », de disposer des autres.
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